Que voir au Cap vert ?

Les îles balayées par les vents de l’archipel du Cap-Vert ressemblent à des fragments de lune, posées sur l’Atlantique et. Ses collines desséchées, en revanche, sont charmantes, et certaines îles ont une végétation luxuriante.

Le Cap-Vert est devenu l’une des destinations touristiques les plus prisées ces dernières années : archipel de dix îles volcaniques au climat tropical situé au large des côtes du Sénégal dans l’océan Atlantique, le Cap-Vert est connu pour la beauté de ses paysages naturels et sauvages, ainsi que pour l’hospitalité de ses habitants.

Pour vous aider à organiser votre voyage, nous avons dressé une liste des meilleures choses à voir et à faire au Cap-Vert.

Santa Maria

De longues étendues de sable fin, des plages idylliques et le farniente sont synonymes de la capitale de l’île. Santa Maria, ville typique et animée, est réputée pour son accueil chaleureux et sa douceur de vivre. Son caractère accueillant en a d’ailleurs fait une destination touristique : village devenu ville, Santa Maria présente aussi quelques contrastes.

Les structures traditionnelles ont rapidement cohabité avec les complexes hôteliers… Le charme, cependant, continue d’opérer. Alors, que faire à Santa Maria, au Cap-Vert ? Alors… Flâner ! Optez pour une séance de farniente sur la plage de Santa Maria, explorez le patrimoine religieux de la ville dans les rues, et goûtez aux saveurs locales dans l’un de ses petits restaurants.

Sao Vicente

Sao Vicente, facilement accessible grâce à son aéroport, est réputée pour ses sentiers de randonnée ainsi que pour le charme de ses villages traditionnels. Mindelo, la capitale culturelle de l’île, est incontournable, vibrant constamment au rythme des sons portugais, africains et brésiliens. Son atmosphère festive, de jour comme de nuit, lui a valu le surnom de « Petit Brésil ».

Mindelo est également le lieu de naissance de la chanteuse Césaria Evora, fière ambassadrice du Cap-Vert. Si les randonneurs peuvent explorer le relief volcanique de l’île, notamment en traversant le parc naturel de Monte Verde, l’île très ventée abrite également quelques plages qui feront le bonheur des surfeurs.

Santo Antão

En raison de ses nombreux sentiers de randonnée qui serpentent entre vallées et montagnes, Santo Antao, la deuxième plus grande île de l’archipel du Cap-Vert, fait souvent l’objet de circuits d’aventure et de trekking.

L’île, d’origine volcanique, a la particularité d’offrir aux visiteurs une variété de paysages : d’un cadre aride et désertique au sud à des vallées vertes propices à l’agriculture au nord. Les randonneurs pourront découvrir les lieux essentiels de l’île en parcourant ses sentiers balisés, qui les mèneront de la luxuriante vallée de Paul aux vallées tropicales de la région de Ribeira Grande.

Une visite à Santo Antao est également l’occasion de rencontrer les habitants et de découvrir le potentiel rural de l’île, qui comprend de nombreux champs de canne à sucre, des arbres tropicaux et des patates douces. Et vous ne pouvez pas partir sans essayer le rhum local, qui est largement considéré comme le meilleur du pays !

port de plaisance de Mindelo sur l'île de Sao Vicente

Mindelo

Mindelo, le haut lieu culturel de l’île, est la ville la plus animée du Cap-Vert, avec 71 952 habitants et une réputation de berceau de l’art et de la musique. On dit de Mindelo qu’elle s’ouvre sur l’une des plus belles baies du monde.

Si vous voulez faire la fête au Cap-Vert, c’est ici qu’il faut aller : on y trouve plus de bars, de boîtes de nuit et de restaurants qu’à Praia. Si vous visitez la ville au début du mois de février, ne manquez pas le carnaval de Mindelo, un événement incontournable au Cap-Vert.

Boa Vista

Parmi toutes les îles du Cap-Vert, celle que l’on surnomme « l’île des dunes » abrite de nombreux trésors. Avec l’essor du tourisme, Boa Vista attire un nombre croissant de visiteurs en quête de soleil et de plages paradisiaques.

L’île possède les plus belles plages de l’archipel, dont l’incontournable Santa Monica beach, une vaste étendue de sable blanc où les fainéants trouveront leur bonheur. Mais Boa Vista ne se résume pas à son littoral de rêve : le désert de Viana, l’une des sept merveilles du Cap-Vert, se trouve au nord de l’île. Les habitants le surnomment « la miette du Sahara ».

Un mini-désert de dunes d’une clarté éblouissante, ainsi qu’un terrain de jeu populaire pour des promenades en quad à sensations fortes. Enfin, pour en savoir plus sur la culture locale, il faut visiter la capitale de l’île, Sal Rei, ainsi que les charmants petits villages disséminés sur l’île.

Fogo

Le principal attrait de l’île est, bien sûr, son majestueux volcan, le mont Fogo, qui se trouve au centre de l’île et qui lui donne son nom. Ce dernier signifie « feu », c’est donc un symbole puissant. Le volcan est toujours actif, même si la dernière éruption a eu lieu en 1995. Les plus audacieux tenteront d’escalader cette impressionnante montagne conique recouverte de cendres.

La clé de ce voyage est de traverser des paysages lunaires à couper le souffle sur la caldeira avant d’arriver au pico, qui s’élève à plus de 2 800 mètres au-dessus du niveau de la mer. Pendant son séjour sur le Fogo, il ne faut pas manquer de visiter sa capitale, Sao Felipe, une ville tranquille qui sert de point de départ à l’ascension du Fogo.

Les moins téméraires pourront se promener au pied du volcan, le long des plages de sable noir, et dans les villages construits sur les flancs du volcan, où les habitants parviennent miraculeusement à cultiver des vignes, voire des plantations de café.

île de Santiago au Cap-Vert

Santiago

Plus grande île de l’archipel du Cap-Vert, elle est aussi la plus peuplée, Praia, la capitale, abritant un quart de la population capverdienne. Bien que la ville ne présente pas d’attractions touristiques majeures, elle vaut la peine de faire un petit tour pour profiter de l’ambiance et de la musique traditionnelle, surtout le soir, où plusieurs bars et boîtes de nuit séduiront les noctambules.

L’île, surnommée « l’Africaine », présente une belle diversité de paysages : pics volcaniques, déserts arides, vallées profondes, belles plages de sable noir, mais aussi plages de sable blanc, comme Tarrafal, et petits villages historiques, comme Cidade Velha.

Praia

Les voyageurs déplorent souvent leur manque d’intérêt pour Praia, la capitale du Cap-Vert.

Mais il y a une chose que vous devez faire au Cap-Vert : visiter le marché de Praia. Déambuler parmi les étals de poissons, de viandes, de fruits et de légumes frais produits par les locaux vous permet de vous immerger dans la culture populaire et les habitudes culinaires du pays.

Enivrez-vous d’une variété de saveurs et de parfums tout en écoutant les commerçants converser avec leurs clients ; le charme authentique est garanti ! Le centre ville de Praia est entouré d’un plateau rocheux appelé « Platô ». Les deux plages de la ville, Praia Mar et Quebra Canela, sont situées de part et d’autre de ce Platô. Faites une promenade dans Praia pour voir le musée archéologique de Praia, puis dirigez-vous vers l’ouest vers Cidade Velha, la première ville construite par les Portugais au Moyen Âge.

São Filipe

Au-delà de son volcan, Fogo abrite une culture et un patrimoine distincts issus d’une fusion de diverses traditions. Un mélange diversifié qui a façonné l’histoire de l’île, à l’origine colonisée et réduite en esclavage afin de développer la culture du coton et, plus particulièrement, la fabrication de pagnes. So Filipe, la capitale de cette terre volcanique, compte aujourd’hui environ 5 000 habitants et témoigne de l’histoire d’hier et de demain.

C’est un pied-à-terre qui plaira à tout type de voyageur, habillé de vieilles demeures coloniales, d’églises et autres lieux.

Si la visite du Cap-Vert et de Fogo vous dispense d’escalader le volcan, n’oubliez pas que So Filipe a plus d’un tour dans ses terres. Après avoir exploré les ruelles de la ville, visitez ses plages de sable noir et laissez-vous impressionner par la vue spectaculaire depuis le belvédère d’Aguadinha.

Une expérience lunaire qui prend vie au pied du volcan, dans les villages de Portela et Bangaeira. Ils sont à la fois victimes du volcan et sentinelles, portant les cicatrices d’une nature aussi belle que puissante.

Brava

C’est la plus petite île de l’archipel et la plus au sud. Elle est cachée juste derrière Fogo. L’île, surnommée « l’île aux fleurs » par les locaux en raison de son éloignement, offre de belles promenades et est encore peu fréquentée par les touristes.

Ce petit bout de terre n’est accessible qu’en bateau depuis Fogo, mais il abrite une population accueillante et des paysages enchanteurs qui se découvrent au fil des balades.

Nous descendons du point culminant de l’île, le Pico de Fontainhas, pour nous baigner dans les piscines naturelles de Faja de Agua, avant de partir à la découverte de sa capitale, Nova Sintra, le temps d’une journée, animée en soirée, ou de faire une halte dans le charmant village de pêcheurs de Furna.

cascade são Nicolau

Sao Nicolau

L’île de Sao Nicolau, encore inconnue des touristes, a été négligée au profit de sa voisine, Sao Vicente. C’est pourquoi l’île a réussi à conserver son caractère authentique et sa beauté naturelle presque intacte.

Les habitants de l’île vivent principalement de l’agriculture. Bien que la partie orientale de l’île soit déserte, une grande partie de l’île est encore consacrée aux cultures en terrasses : canne à sucre, manioc, fruits, légumes… malgré son apparence austère, l’île abrite des terres très fertiles.

On y trouve quelques plages de sable noir, résultat de son origine volcanique. Mais c’est la gentillesse des habitants qui vous attire en premier lieu lorsque vous arrivez à Sao Nicolau. C’est aussi l’un des rares endroits de l’archipel où l’on peut facilement découvrir les coutumes et les chants traditionnels capverdiens. L’île est également un joyau caché pour les randonneurs, qui peuvent se promener dans certains des plus beaux sites naturels de l’île, comme la vallée de Faja ou le parc naturel du Monte Gordo, qui est le point culminant de l’île.

Sal

Sal est une attraction incontournable pour quiconque visite le Cap-Vert. Il s’agit d’une île déserte plate avec des paysages et des marais salants. Profitez de belles excursions, souvent au départ de Santa Maria et en direction de l’intérieur des terres, relativement à l’abri du vent et de la poussière, ou le long de la côte pour admirer la beauté des plages.

Le port de Palmeira, les bâtiments colorés des ruelles authentiques, les piscines naturelles et l' »œil bleu » de Sal par temps clair, Pedra Lume, et les salines sont autant de choses à faire à Sal. Enfin, si vous aimez le surf, l’île de Sal rehaussera vos vacances : la vague de Ponta Preta, qui peut atteindre une hauteur de cinq mètres, est réputée parmi les athlètes de haut niveau !

Pedra de lume

Ce qui était autrefois la richesse de l’île a élu domicile dans le petit village de Pedra de Lume. Les salines de Pedra de Lume, nichées dans un cratère et entourées d’un paysage lunaire au bout d’un tunnel creusé dans le sol, offrent un décor intemporel typique du village de Perda de Lume, qui possède également ses vieux bâtiments. à ses navires échoués, à cette chose immuable.


Des couleurs aux senteurs, les salines conservent une beauté naturelle qui, bien qu’abandonnée, garde son attrait.

Comment aller au Cap-Vert ?

L’un des aspects les plus difficiles d’un voyage au Cap-Vert est que les villages éloignés ne sont souvent pas desservis par les transports publics. Les liaisons inter-îles nécessitent soit du temps (par bateau), soit de l’argent (par avion).

En avion

En avion, vous pouvez arriver au Cap-Vert par les aéroports internationaux de Sal, Praia, Boa Vista et So Vicente. Presque toutes les îles ont un aéroport.

La compagnie aérienne nationale, TACV (Transportes Aéreos de Cabo Verde, ou Cabo Verde Airlines), assure des vols entre Paris-Charles-de-Gaulle et Praia ou Sal, ainsi que des vols intérieurs. La TACV s’est améliorée en termes de ponctualité, mais les horaires restent irréguliers et les retards sont fréquents. Les vols sont souvent surréservés pendant les vacances (Noël et été) et les festivals. Chaque île dispose d’un bureau de la TACV dans la ville principale.

En bateau

Depuis 2019, la compagnie CV Interilhas assure les liaisons maritimes entre les îles avec une flotte de 12 bateaux. Bien que toutes les îles soient desservies, les traversées sont fréquemment longues et les retards fréquents. Toutefois, les liaisons maritimes sont moins coûteuses que les vols intérieurs.

Il convient de noter que Santo Anto n’a pas d’aéroport et qu’on ne peut s’y rendre qu’en ferry depuis So Vicente (1 heure de trajet). Il en va de même pour Brava, que l’on ne peut atteindre que par la mer depuis Fogo.

En voiture

Le réseau routier est relativement limité, à l’exception de l’île de Santiago. Les routes sont généralement pavées et, à l’occasion, asphaltées. Dans les zones rurales, il existe de nombreux chemins de terre qui sont difficiles à emprunter pendant la saison des pluies.

Le trafic routier est en grande partie non réglementé.